Pourquoi la musculation c’est bon pour ta santé : Même sans aller au gym
Quand tu entends “musculation”, tu penses peut-être à des biceps huilés, à des poids de 30 kilos ou à des gens qui disent “leg day” avec le sourire. Spoiler : c’est pas ça, le cœur du sujet. La muscu (oui, on va l’appeler comme ça) est en réalité un outil essentiel pour mieux vivre avec une maladie chronique, réduire la douleur et garder son autonomie avec les années.
Et tu n’as pas besoin d’aimer le sport ou même d’avoir un abonnement au gym pour en profiter.
Musculation ≠ culturisme
Avant d’aller plus loin, je clarifie : musculation ne veut pas dire devenir bodybuilder. C’est simplement utiliser la résistance (poids, bandes élastiques, ou même ton propre corps) pour renforcer tes muscles. Je le précise, car plusieurs croient à tord qu’intégrer de la musculation aux habitudes vient automatiquement avec prise de masse musculaire. Bien que cela soit un effet possible de l’entraînement musculaire, ce n’est vraiment pas toujours le cas.
1. Quand on vit avec une douleur persistante, la muscu devient un superpouvoir
Tu vis avec des douleurs au dos, aux genoux ou tu te bats avec une condition comme la fibromyalgie ? Bouger peut faire peur, et c’est normal. Mais bien dosée, la muscu aide à :
Améliorer la force autour des zones sensibles (donc moins de surcharge articulaire)
Rendre le corps plus résilient au stress mécanique
Diminuer la peur de bouger (et ça, c’est déjà un soulagement en soi)
Améliorer la gestion de la douleur
Bref, on ne renforce pas juste des muscles : on renforce la confiance en son corps.
2. Quand on vit avec une maladie chronique, c’est une forme d’autogestion
Diabète, maladies cardiaques, cancer, ostéoporose, obésité, troubles métaboliques… la muscu aide à :
Réduire la pression artérielle
Augmenter l’énergie et améliorer le sommeil
Optimiser la récupération après une opération
Amélioration de l’humeur et de l’estime de soi
C’est un peu comme si tu ajoutais une dose d’autonomie à ton traitement — sans ordonnance, et avec des effets secondaires positifs.
3. Pour vieillir en santé, les haltères sont tes alliés
Après 30 ans, on commence à perdre du muscle. Cette fonte musculaire peut rendre le quotidien plus difficile : se lever du sol, porter des sacs, monter des escaliers. Les tâches du quotidien peuvent devenir plus exigeantes, et cela peut affecter noter niveau d’autonomie.
La muscu permet de :
Préserver l’autonomie
Prévenir et gérer l’ostéoporose
Limiter la perte de masse musculaire liée au vieillissement
Réduire les risques de chute
Continuer à faire les activités qui te plaisent (jardinage, danse, s’occuper des petits-enfants...)
Pratiquer la musculation régulièrement permet de réduire la perte de fonctionnalité, et ce, peu importe quand l’on commence! Encourageant, non?
4. Mais… j’ai pas le temps / l’équipement / la motivation
Bonne nouvelle : la muscu n’a pas besoin d’être longue, compliquée ni en salle de sport. Voici quelques recommandations simples pour la population générale :
2 séances de 20-30 min par semaine, c’est déjà un excellent départ pour observer une progression et ressentir les bénéfices. Un peu vaudra toujours mieux que rien du tout!
Ton corps suffit : des squats, des push-ups adaptés, des montées d’escaliers — tout compte
Miser sur les grandes masses musculaires : Oui, les exercices précis peuvent être pertinents. Mais si l’on manque de motivation, de temps, ou d’énergie, mieux vaut optimiser nos entraînements! De plus, pour les conditions telles que le diabète, utiliser les grandes masses musculaires a un meilleur impact sur la gestion de la maladie.
L’important, c’est la régularité, pas l’intensité. Commence par viser une fréquence par semaine avant de parler de durée ou d’intensité à l’entraînement
Et si tu as un suivi en kinésiologie, tu peux avoir un programme sur mesure en fonction de ta réalité et tes objectifs.
En bref : bouger avec des charges, c’est investir dans ta santé — pas juste tes muscles.
Si tu vis avec de la douleur, une condition chronique, ou que tu veux simplement continuer à faire les choses que tu aimes à 60, 70 ou 80 ans — la muscu n’est pas une option de luxe. C’est une base.
Tu n’as pas besoin d’en faire beaucoup pour que ça change quelque chose. Mais tu as peut-être besoin d’un petit coup de main pour t’y mettre, ou pour adapter ça à ta réalité.
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